Couleur d'Orange Habitat Groupé
Conjunto de 11 viviendas y tres talleres de artistas, realizados en la renovación de un antigua fábrica, en el bajo Montreuil, municipalidad cercana a Paris. En total, el grupo lo constituyeron 22 adultos y 11 niños que durante varios años siguieron el proceso hasta la construcción. La realizaron con medios propios. Los habitantes optaron a diversos programas públicos de apoyo en la financiación, y que eran compatibles con la forma jurídica establecida. El estatus jurídico fue el de la copropiedad. Los programas de financiación que apoyaron individualmente fueron los Prestamos de Adquisición de Propiedades mobilizables, y el Plan de Apoyo a la Vivienda. El grupo participó en las partidas de acabados y de los jardines.
La experiencia se desarrolló entre 1986y 1989. Su arquitecto fue Luc Barré. Esta experiencia formó parte del llamado Movimiento de Habitat groupé autogéré MHGA.
Testimonio
En una entrevista a H. M., uno de los motores del proceso, indicaba: « Occupons nous de nos affaires, et réapproprions nous notre destin ».
« Il n’y a pas un modèle unique. C’est justement une richesse, la diversité des réalisations qu’on peut avoir sous les principes de l’appropriation des habitants dans sa démarche ». « Le monde ne va pas que mal. Il faut relever le défi des problèmes et donner un autre regard ». « C’est avec cette pensée qu’on a commencé à construire l’idée de faire un inventaire sur les initiatives d’habitat groupé à Montreuil. »
« On n’est pas contre les architectes, les entreprises ou les mairies. Chacun des acteurs à sa place, pour apporter, véritablement, son savoir-faire au service des habitants ».
« Le système social où on habite, nous dépossède de beaucoup des choses: sur le plan économique, sur le plan de la santé, la culture, l’agriculture, l’alimentation. » « Occupons nous de nos affaires, et réapproprierons nous les choses ». « Aucune institution ne peut le faire à notre place. C’est aux citoyens de s’affirmer, dans le discours, et dans la pratique ». « la capacité des dynamiques d’opposition et de dénonciation, c’est une démarche nécessaire mais limité».
Pour cet habitant humaniste, il faut laisser la place à tout ce qui est possible. Pour lui, son exemple c’est une vérité mais pas la vérité. « Peut-être cela peut donner l’envie aux autres, mais jamais je ne dirai aux autres ce qu’ils doivent faire. C’est à eux de choisir leur destin ».
Quand je lui demande son avis sur comment l’on pourrait améliorer la coopération entre des initiatives qui touchent des thématiques similaires, notamment la question de l’habitat et le logement, il soulève une difficulté à l’échelle globale. Pour lui « c’est dans le territoire ou les choses s’incarnent » ; « c’est au sol où les plants donnent sa force ». « C’est à partir de ce territoire, qu’après, on peut faire des échanges ».
Commments